Nouvelles des Amis -
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Nous appelons de nouveau à manifester notre soutien lors d’un rassemblement:
vendredi 26 mars 2021
à 17 heures
avenue Feuchères (Préfecture) à Nîmes
UN LOGEMENT ET DES PAPIERS POUR LES FAMILLES
Les familles occupant depuis septembre 2019 à Nîmes des logements abandonnés appartenant à la Sté ICF HABITAT ainsi que l’association locale du DAL (Droit au Logement) ont été convoquées devant la justice.
Le tribunal, qui risque de prononcer leur expulsion, rendra son délibéré le 3 mai 2021.
Une vaste mobilisation a déjà permis d’affirmer la solidarité de personnes, d’associations ou d’organisations. Cette mobilisation doit aujourd’hui se poursuivre et s’amplifier.
Rappelons que ces familles - dont la plupart ont des enfants - ont trouvé là un moyen de fuir les dangers de la survie dans la rue ou dans des foyers. Cette situation de relogement a permis à chaque famille de scolariser ses enfants, parfois de trouver du travail, mais aussi de déposer des demandes récurrentes pour accéder à des logements sociaux ou pour obtenir des papiers. Ces familles n'aspirent qu'à vivre, étudier et travailler ici.
Les signataires ci-dessous, personnes ou groupements, nous déclarons une nouvelle fois solidaires avec les personnes poursuivies. Nous avons, selon les cas, participé à l’installation de ces familles, à leur accompagnement social ou scolaire ou plus simplement à leur soutien. Les principes de justice sociale et de solidarité sont nos seules motivations.
Pour permettre à ces familles d'obtenir une autonomie sociale et économique, il n’y a qu’une seule solution dans les mains de la Préfecture du Gard : leur accorder le droit au séjour.
Rien ne s’oppose à l’usage par la préfète du Gard de son pouvoir discrétionnaire pour régulariser la situation de ces familles qui ont vocation à rester ici et dont l’intégration est engagée : scolarité des enfants, travail, bénévolat, etc.
C'est pourquoi, toutes et tous, nous demandons :
un logement digne pour chaque famille ;
des papiers pour continuer à étudier, travailler, être autonomes et vivre ;
Nous appelons à manifester notre soutien à ces familles lors d’un
Rassemblement
VENDREDI 26 MARS 2021 à 17 heures
Préfecture Avenue Feuchères à Nîmes
Signataires : Ados sans Frontières, Amitié France Algérie, Amnesty International Groupe de Nîmes, APTI, Association France Palestine Solidarité Nîmes, ATTAC Nîmes, CIMADE, CNT 30, Collectif Aigues-Vives/Aubais, Continuons Ensemble Gard, Collectif Travail Social du Gard, DAL 30, EELV Nîmes, Fédération Anarchiste, France Insoumise Nîmes, FSU 30, Génération·s, Ligue des Droits de l’Homme Nîmes, Nuit Debout Nîmes, PCF, Réfugiés Bienvenue, RESF, Union Syndicale SOLIDAIRES 30, UNIRS 30
Pétition en ligne sur : http://chng.it/pLhSCDhR

Nous appelons de nouveau à manifester notre soutien lors d’un rassemblement:
vendredi 26 mars 2021
à 17 heures
avenue Feuchères (Préfecture) à Nîmes
UN LOGEMENT ET DES PAPIERS POUR LES FAMILLES
Les familles occupant depuis septembre 2019 à Nîmes des logements abandonnés appartenant à la Sté ICF HABITAT ainsi que l’association locale du DAL (Droit au Logement) ont été convoquées devant la justice.
Le tribunal, qui risque de prononcer leur expulsion, rendra son délibéré le 3 mai 2021.
Une vaste mobilisation a déjà permis d’affirmer la solidarité de personnes, d’associations ou d’organisations. Cette mobilisation doit aujourd’hui se poursuivre et s’amplifier.
Rappelons que ces familles - dont la plupart ont des enfants - ont trouvé là un moyen de fuir les dangers de la survie dans la rue ou dans des foyers. Cette situation de relogement a permis à chaque famille de scolariser ses enfants, parfois de trouver du travail, mais aussi de déposer des demandes récurrentes pour accéder à des logements sociaux ou pour obtenir des papiers. Ces familles n'aspirent qu'à vivre, étudier et travailler ici.
Les signataires ci-dessous, personnes ou groupements, nous déclarons une nouvelle fois solidaires avec les personnes poursuivies. Nous avons, selon les cas, participé à l’installation de ces familles, à leur accompagnement social ou scolaire ou plus simplement à leur soutien. Les principes de justice sociale et de solidarité sont nos seules motivations.
Pour permettre à ces familles d'obtenir une autonomie sociale et économique, il n’y a qu’une seule solution dans les mains de la Préfecture du Gard : leur accorder le droit au séjour.
Rien ne s’oppose à l’usage par la préfète du Gard de son pouvoir discrétionnaire pour régulariser la situation de ces familles qui ont vocation à rester ici et dont l’intégration est engagée : scolarité des enfants, travail, bénévolat, etc.
C'est pourquoi, toutes et tous, nous demandons :
un logement digne pour chaque famille ;
des papiers pour continuer à étudier, travailler, être autonomes et vivre ;
Nous appelons à manifester notre soutien à ces familles lors d’un
Rassemblement
VENDREDI 26 MARS 2021 à 17 heures
Préfecture Avenue Feuchères à Nîmes
Signataires : Ados sans Frontières, Amitié France Algérie, Amnesty International Groupe de Nîmes, APTI, Association France Palestine Solidarité Nîmes, ATTAC Nîmes, CIMADE, CNT 30, Collectif Aigues-Vives/Aubais, Continuons Ensemble Gard, Collectif Travail Social du Gard, DAL 30, EELV Nîmes, Fédération Anarchiste, France Insoumise Nîmes, FSU 30, Génération·s, Ligue des Droits de l’Homme Nîmes, Nuit Debout Nîmes, PCF, Réfugiés Bienvenue, RESF, Union Syndicale SOLIDAIRES 30, UNIRS 30
Pétition en ligne sur : http://chng.it/pLhSCDhR

Le fichage, vieille arme de l’État !
Lundi 4 janvier, le Conseil d’État a jugé en référé que la police et la gendarmerie pourront ficher les activités et opinions politiques, les appartenances syndicales et les données de santé au nom de la sécurité publique, de la sûreté de l’État définie comme recouvrant les « intérêts fondamentaux de la Nation » (laissées totalement à l'appréciation de la police). Ces textes prolongent le projet de loi « sécurité globale », dont les données recueillies pour la surveillance de masse (drones, caméras, reconnaissance faciale, réseaux sociaux) vont pouvoir être centralisées dans ces fichiers, ce qui n'était pas le cas auparavant.
La requête en référé émanait des organisations syndicales CGT, FO, FSU et d’associations de défense des droits humains (GISTI, etc..). Et nous pouvons être surpris, déçus, d'une forme de satisfaction de ces organisations après le rendu. Ce serait moins pire que le pire...
Nous autres anarchistes, ne sommes pas surpris de l'utilisation du fichage. Les États ont toujours eu besoin, pour se maintenir, de réseaux de renseignements forts, pour contrôler leurs populations par un fichage systématique. Penser que cela ne serait propre qu'aux régimes totalitaires, c’est se mentir profondément. Un État, ce sont des fichiers fiscaux, de polices, de renseignements, médicaux, etc… Le fichage est au cœur de cet outil de privation de liberté qu’est l’État.
Pour mémoire, ce n'est qu'après une forte mobilisation que le décret instituant le fichier EDVIGE avait été retiré en novembre 2008...
Nous autres, anarchistes, luttons pour une société sans État. Une société sans Frontières. Une société sans fichage. Et si nous luttons pour cela, c’est que nous savons qu’au cœur des oppressions se trouve l’État, qu’il est un des outils, un des rouages les plus puissants pour briser l’individualité et tenter de formater les humains en fonction des besoins (des possédants, du patronat, du « marché », etc..). L’État est autant à combattre que le système capitaliste, les religions, et toutes pratiques, pensées qui hiérarchisent et discriminent les humains et les humaines (classes sociales, racismes, sexisme, haines des lgbti....). Envisager de se passer de l'un sans envisager de se passer des autres, ne sera qu'une voie sans issue politique si ce n'est une perpétuation de sombres sociétés hiérarchisées (communisme étatique autoritaire, libertarianisme, théocraties, etc..)
Depuis toujours les tenants de l’État ont peur de celles et ceux qui pensent autrement, de celles et ceux qui osent imaginer, militer, s'organiser pour un monde sans pouvoirs.
Alors oui, nous ne sommes pas surpris que l’État français se dote une fois de plus d’outils de contrôle et de pression contre sa propre population.
S’il ne peut exister d’État sans ce genre d’outil, une société sans État est, elle, possible et
souhaitable.
Construisons ensemble la sortie des vieux modèles ! Pour l’émancipation de toutes et tous !
Relations Extérieures de la Fédération Anarchiste
Le 11 janvier 2021

Le fichage, vieille arme de l’État !
Lundi 4 janvier, le Conseil d’État a jugé en référé que la police et la gendarmerie pourront ficher les activités et opinions politiques, les appartenances syndicales et les données de santé au nom de la sécurité publique, de la sûreté de l’État définie comme recouvrant les « intérêts fondamentaux de la Nation » (laissées totalement à l'appréciation de la police). Ces textes prolongent le projet de loi « sécurité globale », dont les données recueillies pour la surveillance de masse (drones, caméras, reconnaissance faciale, réseaux sociaux) vont pouvoir être centralisées dans ces fichiers, ce qui n'était pas le cas auparavant.
La requête en référé émanait des organisations syndicales CGT, FO, FSU et d’associations de défense des droits humains (GISTI, etc..). Et nous pouvons être surpris, déçus, d'une forme de satisfaction de ces organisations après le rendu. Ce serait moins pire que le pire...
Nous autres anarchistes, ne sommes pas surpris de l'utilisation du fichage. Les États ont toujours eu besoin, pour se maintenir, de réseaux de renseignements forts, pour contrôler leurs populations par un fichage systématique. Penser que cela ne serait propre qu'aux régimes totalitaires, c’est se mentir profondément. Un État, ce sont des fichiers fiscaux, de polices, de renseignements, médicaux, etc… Le fichage est au cœur de cet outil de privation de liberté qu’est l’État.
Pour mémoire, ce n'est qu'après une forte mobilisation que le décret instituant le fichier EDVIGE avait été retiré en novembre 2008...
Nous autres, anarchistes, luttons pour une société sans État. Une société sans Frontières. Une société sans fichage. Et si nous luttons pour cela, c’est que nous savons qu’au cœur des oppressions se trouve l’État, qu’il est un des outils, un des rouages les plus puissants pour briser l’individualité et tenter de formater les humains en fonction des besoins (des possédants, du patronat, du « marché », etc..). L’État est autant à combattre que le système capitaliste, les religions, et toutes pratiques, pensées qui hiérarchisent et discriminent les humains et les humaines (classes sociales, racismes, sexisme, haines des lgbti....). Envisager de se passer de l'un sans envisager de se passer des autres, ne sera qu'une voie sans issue politique si ce n'est une perpétuation de sombres sociétés hiérarchisées (communisme étatique autoritaire, libertarianisme, théocraties, etc..)
Depuis toujours les tenants de l’État ont peur de celles et ceux qui pensent autrement, de celles et ceux qui osent imaginer, militer, s'organiser pour un monde sans pouvoirs.
Alors oui, nous ne sommes pas surpris que l’État français se dote une fois de plus d’outils de contrôle et de pression contre sa propre population.
S’il ne peut exister d’État sans ce genre d’outil, une société sans État est, elle, possible et
souhaitable.
Construisons ensemble la sortie des vieux modèles ! Pour l’émancipation de toutes et tous !
Relations Extérieures de la Fédération Anarchiste
Le 11 janvier 2021

Un professeur est mort, encore.
Le 18 octobre 2020
En France, Samuel Paty est mort, parce que professeur, parce qu'il faisait son métier, parce qu'il a tenté d'amener l'esprit critique aux enfants dont il avait la charge. Notre soutien se porte vers ses proches et ceux qui le connaissaient. Son assassin l'a décapité au nom d'une idéologie qui, dans bien des endroits du monde, s'en prend à tout ce qui ouvre les humains à plus de liberté : les écoles et ceux qui oeuvrent à apporter le savoir, les militants pour la sécularisation des religions, les militantes pour l'égalité femmes-homme, etc...
Ce n'est pas le premier professeur, dans le monde, qui tombe au nom de l’idéologie de l'islam politique. Ces réactionnaires tentent d'imposer par la peur, par l'autocensure, leur vision du monde basée sur une lecture rigoriste d'un livre, et dans leur cas qu'ils pensent saint. Tous les tenants de ces idéologies réactionnaires mortifères, d'où qu'elles viennent, savent qu'ils trouveront des soldats, parfois simplement en s'appuyant sur les plus déclassés par notre société, en attisant pour leur dessein les haines et les identitarismes.
Il ne suffira pas de faire la chasse à leurs idées. Encore moins d'amalgamer comme, ils en rêvent, tous les croyants d'une religion en un grand ensemble belliqueux. Il faut leur couper l'herbe sous le pied !
Pour nous anarchistes, cela ne pourra se faire que par l'émergence d'une société réellement égalitaire, libre, où chacun et chacune aura sa place en tant qu'individu.e. Il faut aussi soutenir les luttes pour la sécularisation des religions dans le monde, à minima. Et nous, anarchistes, souhaitons, luttons pour la disparition à terme des religions et superstitions, l'abolition des frontières, des classes et faire vivre l'entraide à l'échelle du globe. Les États et leurs guerres, les Religions et le Capitalisme se nourrissent les uns les autres au détriment des Libertés.
Nous ne pouvons pas nous contenter d'une simple condamnation sans imaginer et commencer à mettre en oeuvre les changements de société nécessaires à la disparition des carcans qui nous enferment. Nous ne pouvons nous contenter de compter les morts, d'une pseudo « unité nationale » et de retourner au silence. Nous le devons à toutes celles et ceux intimidé.e.s, malmené.e.s, tué.e.s au nom de la réaction et l'envie d'imposer une vision rétrograde de la société, d'où que cela vienne.
Ni Dieu, ni maître, ni État, ni patron.
Les Relations Extérieures de la Fédération Anarchiste

Un professeur est mort, encore.
Le 18 octobre 2020
En France, Samuel Paty est mort, parce que professeur, parce qu'il faisait son métier, parce qu'il a tenté d'amener l'esprit critique aux enfants dont il avait la charge. Notre soutien se porte vers ses proches et ceux qui le connaissaient. Son assassin l'a décapité au nom d'une idéologie qui, dans bien des endroits du monde, s'en prend à tout ce qui ouvre les humains à plus de liberté : les écoles et ceux qui oeuvrent à apporter le savoir, les militants pour la sécularisation des religions, les militantes pour l'égalité femmes-homme, etc...
Ce n'est pas le premier professeur, dans le monde, qui tombe au nom de l’idéologie de l'islam politique. Ces réactionnaires tentent d'imposer par la peur, par l'autocensure, leur vision du monde basée sur une lecture rigoriste d'un livre, et dans leur cas qu'ils pensent saint. Tous les tenants de ces idéologies réactionnaires mortifères, d'où qu'elles viennent, savent qu'ils trouveront des soldats, parfois simplement en s'appuyant sur les plus déclassés par notre société, en attisant pour leur dessein les haines et les identitarismes.
Il ne suffira pas de faire la chasse à leurs idées. Encore moins d'amalgamer comme, ils en rêvent, tous les croyants d'une religion en un grand ensemble belliqueux. Il faut leur couper l'herbe sous le pied !
Pour nous anarchistes, cela ne pourra se faire que par l'émergence d'une société réellement égalitaire, libre, où chacun et chacune aura sa place en tant qu'individu.e. Il faut aussi soutenir les luttes pour la sécularisation des religions dans le monde, à minima. Et nous, anarchistes, souhaitons, luttons pour la disparition à terme des religions et superstitions, l'abolition des frontières, des classes et faire vivre l'entraide à l'échelle du globe. Les États et leurs guerres, les Religions et le Capitalisme se nourrissent les uns les autres au détriment des Libertés.
Nous ne pouvons pas nous contenter d'une simple condamnation sans imaginer et commencer à mettre en oeuvre les changements de société nécessaires à la disparition des carcans qui nous enferment. Nous ne pouvons nous contenter de compter les morts, d'une pseudo « unité nationale » et de retourner au silence. Nous le devons à toutes celles et ceux intimidé.e.s, malmené.e.s, tué.e.s au nom de la réaction et l'envie d'imposer une vision rétrograde de la société, d'où que cela vienne.
Ni Dieu, ni maître, ni État, ni patron.
Les Relations Extérieures de la Fédération Anarchiste

30 mai 2020
Des logements et des papiers pour tous !
C’est sur huit sites de la ville de Nimes (Préfecture, Conseil départemental, Centre de rétention administrative, Hôtel de Ville, etc.) qu’un collectif d’associations avait appelé ce samedi 30 mai à 11 heures à des rassemblements simultanés respectant les consignes sanitaires pour interpeller les pouvoirs publics sur les conséquences de la crise sanitaire pour les étrangers et pour appeler à la régularisation des sans-papiers et au respect du droit au logement pour tous.
Vêtus de combinaisons blanches, porteurs de pancartes ou rebaptisant une place du nom de Cédric Herrou , les manifestants ont témoigné de leur solidarité avec les étrangers, particulièrement avec les familles, relogées à Nimes dans un immeuble par les associations et qui attendent de la part de la Préfecture leur régularisation et leur relogement. La responsabilité du Conseil départemental a également été pointée dans sa politique en direction des mineurs non accompagnés, certains étant menacés d’être mis à la rue dans les jours à venir.
Relayant un appel national émanant de plus de 200 associations, les organisateurs nîmois (Ados Sans Frontières, Amnesty International Groupe de Nîmes, APTI, ATTAC Nîmes, DAL 30, EELV Languedoc Roussillon, Ensemble !, Fédération anarchiste, GA LAMI, Ligue des Droits de l'Homme, PCF, Réfugiés Bienvenue Nimes, RESF, Union Syndicale SOLIDAIRES 30) ont voulu témoigner que la crise sanitaire actuelle pouvait devenir une « bombe » sanitaire pour les populations étrangères et que les protéger c’était aussi protéger toute la société. Au Portugal, en Italie, des procédures de régularisations sont ou vont être mises en œuvre. En France, il est indispensable que ce type de mesures s’applique également et de façon inconditionnelle.
Ces exigences, hier de justice et d’égalité, sont aussi aujourd’hui d'impérieuses nécessités sanitaires hors desquelles tous les discours contre la propagation du coronavirus sont vains.

30 mai 2020
Des logements et des papiers pour tous !
C’est sur huit sites de la ville de Nimes (Préfecture, Conseil départemental, Centre de rétention administrative, Hôtel de Ville, etc.) qu’un collectif d’associations avait appelé ce samedi 30 mai à 11 heures à des rassemblements simultanés respectant les consignes sanitaires pour interpeller les pouvoirs publics sur les conséquences de la crise sanitaire pour les étrangers et pour appeler à la régularisation des sans-papiers et au respect du droit au logement pour tous.
Vêtus de combinaisons blanches, porteurs de pancartes ou rebaptisant une place du nom de Cédric Herrou , les manifestants ont témoigné de leur solidarité avec les étrangers, particulièrement avec les familles, relogées à Nimes dans un immeuble par les associations et qui attendent de la part de la Préfecture leur régularisation et leur relogement. La responsabilité du Conseil départemental a également été pointée dans sa politique en direction des mineurs non accompagnés, certains étant menacés d’être mis à la rue dans les jours à venir.
Relayant un appel national émanant de plus de 200 associations, les organisateurs nîmois (Ados Sans Frontières, Amnesty International Groupe de Nîmes, APTI, ATTAC Nîmes, DAL 30, EELV Languedoc Roussillon, Ensemble !, Fédération anarchiste, GA LAMI, Ligue des Droits de l'Homme, PCF, Réfugiés Bienvenue Nimes, RESF, Union Syndicale SOLIDAIRES 30) ont voulu témoigner que la crise sanitaire actuelle pouvait devenir une « bombe » sanitaire pour les populations étrangères et que les protéger c’était aussi protéger toute la société. Au Portugal, en Italie, des procédures de régularisations sont ou vont être mises en œuvre. En France, il est indispensable que ce type de mesures s’applique également et de façon inconditionnelle.
Ces exigences, hier de justice et d’égalité, sont aussi aujourd’hui d'impérieuses nécessités sanitaires hors desquelles tous les discours contre la propagation du coronavirus sont vains.
11/04/2021 @ 11:32