Nouvelles
Le nouveau Réfractions vient de paraître (mai 2016)
DOSSIER
Qu’en est-il aujourd’hui de la révolution et de son imaginaire ?,
Tomás Ibáñez
Revisiter l’anarchisme révolutionnaire, Jean-Christophe Angaut
La Révolution n’est pas un désir, c’est une nécessité, Eduardo Colombo
Lento, pero avanzo, Annick Stevens
La Grèce qui ouvre le chemin. Entretien avec Yannis Youlountas,
Propos recueillis par Annick Stevens
TRANSVERSALE : RÉFLEXIONS SUR LES RÉCENTS ATTENTATS ET LEURS SUITES
Réfractions, la guerre et autres questions, Pierre Sommermeyer
Religion et radicalité, Monique Rouillé-Boireau
Islam, christianisme et modernité, Édouard Jourdain
Les fondations illibérales du libéralisme, Erwan Sommerer
L’État pénal absolu, Jean-Jacques Gandini
ANARCHIVE
Sur la révolution mexicaine, Gustav Landauer
LES LIVRES, LES REVUES, ETC.
Motion du 74ème congrès de la Fédération anarchiste réuni à Rennes les 14, 15 et 16 mai 2016
Ni Etats, ni frontières, tout ce qui est humain est nôtre !
Aujourd’hui encore, des hommes et des femmes sont persécutés pour le simple fait qu’ils ont franchi les frontières.
Non seulement on leur refuse ce qu’on permet aux capitaux et aux marchandises, mais on le fait de façon ignoble.
Ils et elles sont chassé.es, stigmatisé.es, criminalisé.es, fiché.es, battu.es par les forces de police, rejeté.es par les institutions, accusé.es de terrorisme par des individus toujours ravis de trouver un prétexte pour maquiller leur racisme, et parfois reconduit.es à la mort sans scrupules par les gouvernements.
Nous accusons l’État de traiter ces personnes avec la dernière des cruautés, en les condamnant à la misère. Nous accusons l’État de mettre leur vie en danger.
Nous accusons en particulier l’État français, par la proclamation de l’état d’urgence, par l’entretien de confusions nauséabondes autrefois réservées à l’extrême droite, par une répression de plus en plus violente, de confirmer au grand jour les options racistes qui forgent l’idée de nation.
Nous accusons l’État d’organiser ce racisme, en créant la confusion entre migrants et terroristes jihadistes, et de l’instrumentaliser pour légimiter ses guerres impérialistes mais aussi sa politique discriminatoire en France à l’encontre des personnes supposément ou réellement musulmanes.
Nous accusons aussi tous les complices de ce racisme, qu’ils agissent par haine véritable, par compromission égoïste ou encore par lâcheté, soumis aux ordres iniques qu’on leur donne.
La FA tient à réaffirmer de façon claire et définitive son soutien inconditionnel aux migrant.es.
En dehors des actions de terrain que nous organisons ou auxquelles nous participons, nous informons toutes les personnes qui ont le courage de s’élever contre cette cruauté cynique que nous mettons à leur disposition notre force militante, c’est à dire nos outils (journaux, radio), nos locaux, nos capacités d’accueil de personnes, et que nous sommes prêts à appuyer toute initiative de lutte aux côtés de tout.es les migrant.es.