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Nouvelles

Mobilisation antifa - le 05/09/2013 @ 09:59 par Groupe-Gard-Vaucluse-de-la-Fédération-anarchiste

Des associations gardoises dont Solidaires 30, la CNT, Alternative libertaire, la Fédération anarchiste, No pasaran, Parti de Gauche, Conex, le NPA... s'associent pour organiser des départs collectifs (bus et co-voiturage). Départ collectif de Nîmes pour s'inscrire,

contacter: manifmarseille30@gmail.com

 

MARSEILLE SOLIDAIRE CONTRE L’EXTRÊME DROITE

Contre le fascisme et pour l'égalité des droits, pour le progrès social

MANIFESTATION SAMEDI 14 SEPTEMBRE

14h Vieux Port

 

Animations, Débats, stands, concert... à partir de 17h sur le cours Julien

 

Le FN organise son université d'été à Marseille les 14 et 15 septembre 2013. Dans le but de gagner plusieurs grandes municipalités en 2014, il compte démarrer là sa campagne électorale. Nous, organisations progressistes, appelons l'ensemble des réseaux associatifs, syndicaux, politiques, culturels, les Marseillais et Marseillaises, l'ensemble des organisations partageant cet appel à nous rejoindre et à ne pas laisser Marseille aux mains des fascistes.

 

Le 5 Juin 2013, Clément Méric, jeune syndicaliste étudiant et militant antifasciste, a été assassiné en pleine rue par des fascistes. Cet acte odieux est le résultat de la prolifération des idées d’extrême droite, qu’elles viennent du Front national ou de ses appendices néo-nazis, et s’inscrit dans le climat de haine et de violence entretenu depuis plusieurs mois par la droite classique et intégriste notamment par le biais des « Manifs pour tous », mais aussi par certains aspects de la politique gouvernementale, notamment ceux concernant les immigrés, les sans-papiers, les Roms...

 

Face à l'extrême-droite, aux discriminations et agressions islamophobes, sexistes, racistes, LGBTI- phobes notamment, il est nécessaire de reprendre le combat pour affirmer la solidarité et l'égalité, et crier haut et fort que les rues de Marseille ne seront pas le lit du fleuve fasciste et réactionnaire. Marseille est depuis toujours une ville populaire et cosmopolite, nous devons en être fiers et nous organiser, dans l'unité, contre le danger que représente le FN et tous les fascistes. Reprendre la rue et l'espace public est une urgence car si nous ne faisons rien aujourd'hui, demain il sera trop tard.

 

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement les salariés, les demandeurs d’emploi, les retraités, les jeunes alors qu’ils n’en sont en rien responsables.

Depuis des décennies, les politiques socio-économiques ont aggravé les conditions de vie et de travail de la population. Casse des emplois, chômage de masse, précarité galopante, liquidation des services publics, injustice sociale et fiscale.

 

C'est sur ce terreau que se développe le FN. C’est aussi dans ce contexte que le Front National mène une stratégie visant à obtenir le soutien des couches populaires les plus touchées par la crise. Ce changement de costume du FN n’a pas changé la politique de ce parti, résolument anti-gréviste, au service des patrons et fondée sur le concept de préférence nationale, et pour cette raison et bien d’autres, n’en fait pas un parti comme les autres.

 

Loin d'être un parti qui sert les plus défavorisés et les travailleurs, le FN a aussi pour objectif de les diviser pour mieux les contrôler en les différenciant selon leur origine. Ainsi il pourrait remettre en cause tous les droits des travailleurs, acquis au terme de longues luttes, et il les plongerait dans une situation qu'ont connue les peuples dans le monde chaque fois qu'ils ont été sous la férule du fascisme !

 

Contre la haine et le rejet de l'autre, nous proposons la solidarité, la fraternité, la lutte pour le progrès social, et l'égalité des droits pour toutes et tous.


Nouvelle 1

Motion sur l'antisémitisme


Les chiffres des actes antisémites commis en 2018, et révélés par le ministère de l’Intérieur sont effarants. En un an, les actes recensés sont passés de 311 (en 2017) à 541, soit un bond de 74 %. Pour autant, pour nous anarchistes, il ne s’agit pas d’une « résurgence de l’antisémitisme », parce que celui-ci a toujours été présent au cours de l’histoire et se répand de manière exponentielle aujourd’hui, notamment avec les réseaux sociaux.
L’antisémitisme, visant les Juifs, ou supposés tels, en tant que groupe religieux, ethnique ou racial, n’est pas le seul apanage d’une droite extrême ou se voulant "traditionnelle " ou "nationaliste". Il réapparaît plus fort à chaque crispation identitaire.
De tous temps, de nombreux prétextes ont été utilisés pour justifier l’antisémitisme. Mais l’antisémitisme, en tant qu’une des formes politiques du racisme, culmine lors de la Conférence nazie de Wansee, pour définir les modalités administrative, technique et économique, de la "solution finale de la question juive ". L’antisémitisme a également ciblé les Juifs par les purges staliniennes, comme lors du « complot des blouses blanches ».
Après la Seconde guerre mondiale et l’extermination des Juifs, la plupart des militant·es juifs et juives ayant disparu, s'en est donc suivi un silence lourd de conséquence sur la Shoah, y compris dans les rangs des militant·es anarchistes. Est-ce dû au fait que la Shoah nous questionne profondément en tant qu’êtres humains ?
Toujours est-il que, non seulement l’extrême-droite, mais aussi des éléments issus de l’extrême gauche ont commencé à développer des propos et des positions révisionnistes voire négationnistes sur l’existence même du massacre des Juifs… alors qu’il est aujourd’hui acquis par les historien·nes qu’entre 5,5 et 6,5 millions d’entre eux ont disparu durant ce génocide. L’antisionisme est une autre question. Il est donc important de mobiliser toutes nos forces pour combattre tous propos ou actes antisémites et de bien les dissocier de l’antisionisme. L’ignorance de ces faits alimente le négationnisme et le révisionnisme.
Les anarchistes ne traitent pas le nationalisme de l’Etat israélien autrement que n'importe quel nationalisme. L’Etat d’Israël est pour nous un Etat parmi tant d’autres, qui développe aujourd'hui une politique raciste, colonialiste et sous pression religieuse.
Nous continuerons à soutenir les Anarchistes contre le mur en Israël, tout comme les objecteurs·trices israélien·nes, de même nous soutenons la lutte de la population palestinienne opprimée, et ce parce que directement au coeur des combats pour la liberté de chacun·e.
Car nous avons bien conscience que la création de l’Etat israélien confirme la thèse anarchiste que la création d’un Etat ne peut se faire que dans la violence. Nous avons cependant également conscience que, se dire anti-impérialiste ne suffit pas à se prémunir contre l’antisémitisme.
Aussi, en tant qu’anarchistes contre toutes les formes de discriminations et d’oppressions, nous continuerons à lutter contre l’antisémitisme, et à combattre toutes les formes de racisme, notamment à l’encontre des migrant·es, des réfugié·es et des exilé·es, activement dans la rue, mais aussi en renforçant nos moyens de diffusion (le Monde libertaire, Radio libertaire, Editions du Monde libertaire, tracts, conférences, cycles de formation, etc.) par des argumentaires et des recherches historiques.
Le racisme et l’antisémitisme sont des armes de ceux et celles qui cherchent à diviser pour dominer. Nous les combattrons pied à pied.


Fédération anarchiste 78ème Congrès (Amiens juin 2019)

Nouvelle 2

Lettre au préfet du Gard: Relogez ! régularisez !

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